samedi 1 décembre 2012

Aigremoine eupatoire


Agrimonia eupatoria



Localisation de Colore ma ville ! : Place Condorcet.

Description :
Cette jolie plante vivace herbacée au feuillage duveteux est reconnaissable à ses feuilles basales caractéristiques, constituées de folioles grenades et petites disposées en alternance. En juin, les inflorescences en épi portent des fleurs jaunes et parfois blanches, laissant place à des fruits munis de petits crochets qui à maturité, s’accumulent sur les vêtements de promeneurs.

Région :
La plante est commune en Europe, et se rencontre jusqu’au Proche-Orient et en Afrique du Nord. En France, on la rencontre fréquemment dans les prés secs, sur les bords des routes et chemins, sur les sols calcaires ou légèrement acides.

Parlons couleur : 
Molécules colorantes : Présence de tanins condensés et de flavonoïdes
Partie de la plante utilisée : Les parties aériennes.
Récolte : Les parties aériennes sont coupées et mises à sécher à l’ombre.
Couleurs obtenues :  On obtient des tons de jaunes, roux, marrons, bruns à gris selon la préparation de la fibre.


Un peu d'histoire :
L’aigremoine possède plusieurs noms vernaculaires : eupatoire des anciens, herbe de Saint-Guillaume, agrimoine.

L’aigremoine est souvent citée dans les diverses traditions européennes comme plante du jaune, notamment dans les pays du nord de l’Europe où elle constitua une des principales ressources pour la teinture des laines en nuances « vieil or » et pour toute teinte tirant vers le marron.

Propriétés chimiques et médicinales :
En Allemagne, la plante a fait l’objet de plusieurs essais de valorisation pour la teinturerie. En effet, les vertus médicinales de cette plante la désignent comme un sujet intéressant la recherche de protections cutanées au sein du vêtement, car cette plante contient à la fois des tanins condensés et des flavonoïdes. De plus, l’association naturelle au sein de la plante des ces deux types de molécules est supposée former des complexes d’une bonne stabilité à la lumière.

Mentionnée par les anciens, l’aigremoine est une plante importante dans la pharmacopée traditionnelle : elle a des propriétés anti-inflammatoires, bactéricides et antivirales, mais aussi astringentes, anti-diarrhéiques et hémostatiques.



Renouée bistrote


Polygonum Bistorta



Localisation de Colore ma ville ! : Place Condorcet.

Description :
La renouée est un genre de plantes herbacées de la famille des Polygonacées, poussant à l'état sauvage.
L'étymologie grecque de ce genre (Polygonum) nous éclaire sur sa morphologie. Poly (plusieurs) et Gonu (genoux) désigne les nombreuses articulations qui figurent sur les plantes de cette famille.
Elle atteint 20 à 80 cm sur une tige simple, garnie de feuilles glauques, simples et brusquement rétrécies à la base et décurrentes sur un long pétiole. Les fleurs sont roses en épi unique terminant la tige et large de 1 à 3 cm.

Région :
On trouve la renouée en Europe et Asie tempérées et subarctiques, ainsi qu’en Amérique du Nord orientale.
Elle est commune en montagne, rare en plaine (très rare en dessous de 300 m), nulle en région méditerranéenne. Jusqu'à 2400 m d'altitude : de l'étage collinéen à l'étage alpin.

Parlons couleur : 
La plante est très riche en tannins.
Teint en nuance variant du brun au noir.


Un peu d'histoire :
L'usage médicinal de la bistorte est ancien, comme l'atteste sa présence dans le Capitulaire De Villis ordonnance émanant de Charlemagne qui réclame de la part de ses domaines de cultiver un certain nombre de plantes médicinales et condimentaires dont la "dragantea" identifiée actuellement comme la renouée bistorte.
Les racines de bistorte étaient un des constituants du diascordium appartenant à la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle.

Cette espèce bénéficie d'arrêtés de protection en France dans les régions Centre, Ile de France, Pays de la Loire et Nord Pas de Calais.

Propriétés chimiques et médicinales :
La plante est comestible.
Le rhizome a fréquemment été consommé cuit (ou cru, bien qu'il soit souvent amer) en Russie, Sibérie et Alaska : après l'avoir fait macérer, on le faisait cuire sous la braise. Pour éliminer son amertume, il peut être nécessaire de le cuire dans plusieurs eaux.
Comme pour la plupart des renouées, les jeunes pousses et feuilles sont également comestibles. En vieillissant, elles deviennent amères, il conviendra donc, comme pour le rhizome, de les faire bouillir à plusieurs eaux.

Différentes applications médicinales sont rapportées dans les traditions populaires :
Les feuilles écrasées ont été considérées comme hémostatiques sur les blessures et sont censées être vulnéraire.
Le rhizome macéré et utilisé en bains de bouche a été préconisé contre les gingivites, les angines, les aphtes.
La poudre de racines prise par le nez a été utilisée pour arrêter les saignements.
Enfin on prépare aussi un vin très tonique à partir du rhizome.



Assemblage des travaux des enfants

Aujourd'hui, l'après-midi fut consacré à l'assemblage des tissus teints par les enfants d'AUFEM en compagnie de Suzy et de Cecilia.
Pour ceci, l'atelier couture, en renfort de nombreuses adhérentes, a permis de préparer la séance suivante des enfants.
Séance à laquelle ils présenteront leurs travaux sous une forme tridimensionnelle, pour le fête de Noël de la maison de quartier.
... SURPRISE...